Comment remonter toute la Cordillère des Andes sans se tenter un sommet à 6000 ? Et bien c’est fait et on n’est pas peu fier.
Nous ne l’avions pas du tout prévu et on s’est lancé dans cette aventure avec deux jeunes Français rencontrés à Sucre.
3 jours pour s’acclimater et grimper.
Le premier jour : entrainement au maniement des crampons, des piolets sur le glacier et acclimatation à l’altitude puisqu’on dort au camp de base qui est à 4800m.
Deuxième jour : il faut monter tout le matériel au camp dit haut qui se trouve à 5130m. Deux heures de belle grimpette et après-midi libre pour s’acclimater encore. Coucher à 19h car le réveil pour monter au sommet du Huayna Potosi se fait à minuit.
Troisième jour… le plus long ! : départ tout équipé (4 couches en haut, 3 en bas, 2 paires de chaussettes, les chaussures de haute montagne bien rigides, le casque et sa frontale, les piolets, les crampons) après un bon petit déjeuner à une heure du matin (autant dire que la nuit fut blanche ou quasiment). 950 mètres de dénivelé à plus de 5000 mètres d’altitude, l’oxygène se fait rare. Marche dans la neige, escalade de mur de glace et raidillon final de 200 mètres pour obtenir une vue incroyable à 360 ° sur la mer de nuage recouvrant la forêt amazonienne, le lac Titicaca et la Paz, le tout avec le lever du soleil. 6h de montée difficile et 2h30 de descente.
Alice a craqué à 5500 mètres (pas mal l’exploit à 13 ans ! et elle reviendra !!!) ; Lola et Sandrine ont aussi craqué mais à 20 mètres du sommet ; Abel et le guide Ilario (fantastique) les ont motivées voire hissées à la corde pour qu’elles puissent poser fièrement sur la photo du sommet.
Après la descente pas le temps de se reposer puisqu’il faut refaire les sacs et descendre le matériel au camp de base avant de rejoindre La Paz à 1h de route.
-
-
deuxième jour : le Huayna Potosi est en vue
-
-
à l’entrainement
-
-
le soleil se lève mais le sommet n’est pas encore atteint
-
-
On y est et on n’est pas peu fier
-
-
vue du sommet sur la mer de nuage
-
-
le lac Titicaca en fond
-
-
Lola et Ilario satisfaits et derrière la pente vertigineuse de la dernière montée
-
-
passager clandestin : il l’a fait aussi !